Quelle place pour le monteur son ?
Auteur du mémoire : Camille MARSELLA
Mémoire de fin d'études du département SATIS de l'Université d'Aix-Marseille
Année d’édition : 2014
Le métier de monteur son est un métier jeune dans l’industrie cinématographique. Il est apparu à cause de l’évolution de l’informatique et donc des stations de travail, qui demandent aujourd’hui des compétences spécifiques. Sous branche du montage image, il tend à s’imposer comme nouveau collaborateur de création auprès du réalisateur. Il récupère partiellement des tâches de ses confrères, d’abord le montage son du monteur image, mais aussi la prise de son du chef opérateur de tournage, ainsi qu’une part de responsabilité non négligeable. Il empiète aussi à la fois sur le bruiteur et le mixeur.
Cependant ses responsabilités ne sont pas assumées dans de bonnes conditions. En France la hiérarchisation, et les décisions ne sont pas toujours prises pas les mêmes personnes, de la même façon. Contrairement au modèle américain, la France n’a pas complètement séparé l’image et le son. D’abord parce qu’un monteur image ne peut pas monter sans son, il monte donc nécessairement une partie des directs issus du tournage. Mais aussi parce que le mode de financement français ne permet pas au monteur son de travailler sereinement. Celui ci est pressé par le temps et donc par la production et ne dispose souvent d’aucun encadrement. Le monteur image, à l’origine responsable de la postproduction, ne suit plus le film dans son intégralité, les réalisateurs ont du mal à s’intéresser, s’exprimer, concevoir le son. Ils n’ont pas été formés à l’écriture du son et à sa prise en compte dans la chaîne de production. Le son est bien souvent remis à plus tard.
Aux Etats-Unis, on a partiellement résolu le problème en intégrant un Supervising sound editor qui est un collaborateur direct du réalisateur. Ainsi la transmission d’information est claire et rassurante pour le réalisateur qui peut s’adresser toujours à la même personne en matière de son. Les modèles de fonctionnement américains et dans l’animation sont à mon avis un début à l’intégration du monteur son. Il peut être intégré pour collaborer dès le début sur ce que le son peut apporter au film. Il peut commencer à travailler sur des ours, des storyboards, des animatiques afin de préparer l’arrivée du son et de guider l’équipe image et de montage. Il peut travailler avec le compositeur en amont afin d’éviter des conflits de son au mixage.
L’étude de cas est basée sur une quinzaine d’interviews. Elle souhaite rendre compte d’un état du métier qui peut encore évoluer pour une meilleure exploitation de la bande son à chaque étape de la production et faire passer le montage son de l’étape des finitions à une étape importante pour le réalisateur et l’équipe du film.
Mots-clefs : montage ; son ; image ; supervising ; animation ; sound design ; sonothèque ; réalisateur.
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