Le SPI rencontre les associations AFSI - UCO - LSA
À la suite de la diffusion de la lettre ouverte aux syndicats de salariés et d’employeurs de la convention collective nationale de la production audiovisuelle du 22 avril 2024, le SPI, Syndicat des Producteurs Indépendants, a souhaité rencontré les associations signataires.
Le mercredi 12 juin, ce sont donc les associations AFSI, LMA et UCO, en concertation avec LMA qui se sont rendus au siège du SPI pour échanger sur la réalité de nos conditions de travail.
Après un échange assez long et une écoute réciproque sur les contraintes et problèmes des uns et des autres, il a été décidé de se retrouver pour élaborer en commun une "charte des bonnes pratiques" pour tenter d'améliorer la situation et nos conditions de travail.
Étant entendu que la rédaction de cette charte ne rentrait pas dans le champ de la convention, celui-ci étant, comme il se doit, réservé aux partenaires sociaux.
Vous pouvez lire ci dessous le compte rendu très détaillé de ces échanges. Il a été rédigé par notre collègue Brigitte Schmouker de LSA et enrichi par Olivier Bertrand de l'UCO et les membres présents de l'AFSI.
COMPTE RENDU DÉTAILLÉ
Cette Réunion, initiée par le SPI et l’AFSI - Association Française du Son à l’Image - a eu lieu ce 12 Juin au siège du SPI - Syndicat des Producteurs Indépendants - à Paris 11ème.
En présence de, et dans l’ordre du tour de table :
Côté associations de techniciens :
- Pour l'AFSI :
- Pierre-Antoine Coutant, Chef-Opérateur du Son - Président de l’AFSI
- Guillaume Valeix, Ingénieur du Son - AFSI
- Pour l’UCO - Union des Chef.fe-Ops :
- Olivier Bertrand, Chef-Opérateur – groupe interasso de l’UCO.
- Nicolas Le Gal, Chef-Opérateur – groupe Doc & Fiction de l’UCO
- Pour LSA :
- Brigitte Schmouker, Scripte - Membre du Bureau de LSA
- Kristin Ferrer, Scripte - LSA
Côté SPI :
- Louise Lebecq - Permanente du SPI, Déléguée aux Affaires Sociales
- Emmanuelle Mauger, Déléguée Générale Adjointe du SPI
- Sébastien Minier , secrétaire du SPI
- Caroline Adrian, Productrice - Delante Films
- Julie Coudry, Productrice - Megara Productions
- Cyrille Perez, Producteur - 13 Prods
- Antonin Ehrenberg, Producteur - PataFilm
- Théo Laboulandine, Producteur – Melocoton Films
- (en Visio) : Nora Melhli – Productrice – Alef One, Présidente du Collège Audiovisuel du SPI
- (en Visio) :Maël Mainguy, Producteur de Documentaires - Les Nouveaux jours / 1001 Films
- (en Visio) :Olivier de Bannes, Producteur- 02B Films
Le sujet du Jour portait sur le Communiqué rédigé en commun par quinze associations de techniciens et envoyé, le 22 Avril dernier, aux syndicats de la Convention Collective de la Production Audiovisuelle, pour les alerter sur la dégradation de nos conditions de travail (en téléchargement ci-dessous).
En termes de représentation des Associations de Techniciens, étaient donc présents l’AFSI représentant 250 membres des métiers du Son, l’Union des Chefs-Opérateurs, représentant 102 chefs-ops de prises de vue, et LSA, représentant 110 scriptes et assistantes-assistants. Le SPI représente 530 sociétés de Production - la plupart étant de petites structures comportant 2, 3 ou 4 permanents - et produisant de la fiction pour le cinéma et /ou l’audiovisuel, du documentaire, des films d’animation, du spectacle vivant, et des créations numériques.
Les productrices et producteurs présents ont, à plusieurs reprises au cours de cette réunion, rappelé qu’ils produisent des films dans leurs petites structures indépendantes, qu’ils prennent des risques financiers, et qu’il ne faut pas les assimiler à des grosses structures telles que Mediawan, Newen, ou autres groupes similaires.
Après un tour de table où chacune et chacun d’entre nous s’est présenté, nous avons d’abord remercié le SPI de nous avoir invités pour discuter du contenu de cette Lettre Ouverte, co-signée par 15 Associations qui font partie de l’Inter-Association (laquelle en comporte 21 ou 22), et également communiquée à UNDIA (association de techniciens de flux).
Les producteurs et productrices présents, en la personne de Louise Lebecq, déléguée aux affaires sociales du SPI, nous expliquent que l’objectif de cette Réunion, pour eux, qu’ils ont bien pris note de la souffrance au travail exprimée par notre communiqué, et souhaitent étudier comment y répondre, avec nous.
Point de vue des associations présentes
Pierre-Antoine Coutant, coordinateur pour les associations de cette réunion rappelle que cette Lettre ouverte fait suite à une longue série de mises en alertes restées à ce jour sans réponse :
- En 2019, le Livre Blanc de la Post-Production, établi conjointement par LMA, l’Association des Monteurs, et l’AFSI, avait pris la mesure de dérives inquiétantes, touchant surtout la post-production.
- Un premier Communiqué inter-association publié en octobre 2021, mettait déjà en garde sur les problèmes de nos conditions de travail.
- En 2021, à la suite des confinements liés au COVID, UNDIA a mené une étude sur le non-paiement généralisé des heures supplémentaires, surtout en flux.
- De son côté, l’AFSI a récemment fait un sondage auprès de ses membres puis réalisé une vidéo à l’intention de l’ADP et de l’ADPP (associations rassemblant les directeurs.trices de productions et de post-production), consultable sur leur site, sur les conséquences et les enjeux liés à la phase de préparation des films.
- L’UCO a conduit à l’été 2023 une étude très prècise sur les dégradations constatées en tournages de documentaire, dégradations constatées aussi bien en préparation qu’en tournage et en post-production.
- L’AFC mène actuellement une étude, sur ce même sujet des conditions de travail, étendu à la fiction.
- LSA (scriptes) également.
Tous ces travaux et ces consultations, faits au sein de chacune de nos Associations, aboutissent au même constat de fortes dégradations de nos conditions de travail.
Lesquelles ont été récemment mises en lumière de façon plus rigoureuse scientifiquement, par une étude rédigée par un sociologue initiée par la Société CinéKlee (qui établit des logiciels destinés aux scriptes et aux équipes de Déco et du HMC), et co-financée par le CNC. Cette étude aboutit au même constat que les différentes associations sur l’impact énorme, tant psychologique que physique sur les salariés, de cette dégradation des conditions de travail, liée aux rythmes de travail de plus en plus effrénés, à la désorganisation générale, et aux pressions de plus en plus importantes qui en découlent.
Par ailleurs, Pierre-Antoine Coutant déclare que l’impréparation qui tend à devenir la norme a aussi un coût économique, la révélation de problématiques non explorées en amont paralysant parfois toute une équipe sur le tournage.
Manque de préparation
Les producteurs et productrices présents nous disent qu’ils n’ont pas eu connaissance de ce Rapport d’Étude de CineKlee (l’AFSI propose alors de le leur communiquer), et nous demandent de préciser les raisons de cette dégradation de nos conditions de travail.
Nous répondons collégialement en plusieurs points, qui évoquent surtout le peu de moyens et de personnels investis dans des périodes de préparation de plus en plus succinctes :
- Manque de préparation
- Travail trop souvent dans l’urgence, improvisation continuelle
- Scénarios et Plans de travail communiqués très tard, voire constamment modifiés
- En documentaire, ordres et contre-ordres répétés concernant les dates de convocations ; quantité de matériel multiplié alors que l’équipe se réduit souvent à deux personnes ; absence constatée d ‘un ingénieur du son, ou d’un chef-op de prises de vue ; multiplication des rushes et des temps de back-ups non rémunérés.
- En fiction, textes des scènes changés à la dernière minute mais non communiqués à tous – il arrive que les comédiens n’ont pas toujours la même version du scénario que le réalisateur, la scripte, ou le reste de l’équipe.
La résultante générale étant un surcroît de fatigue, physique et nerveuse, de charge mentale, conduisant à l’épuisement, au burn-out, à l’envie de changer de métier.
Il arrive de plus en plus qu’on ne puisse choisir son équipe. Et chaque nouveau film est abordé en sachant qu’on aura à se battre sur tous les points, et à justifier de sa pratique, même après des décennies d’expérience.
On revient ensuite sur le coût également financier de cette désorganisation, qui semble aussi due à une gestion purement comptable des productions :
- De plus en plus souvent les tournages commencent alors que les scénarios ne sont pas aboutis, aux dernières versions pas encore écrites (dans le cas de séries, dont les derniers épisodes ne sont livrés qu’en cours de tournage). Ce qui oblige les équipes mise-en-scène, production, régie, décor, image, son… à travailler soir ou week-ends pour préparer les épisodes à suivre en même temps qu’ils tournent les épisodes en cours.
- Les prépas sont sacrifiées
- On loue de plus en plus de matériel pour se couvrir et parer à un imprévu systématique.
- On nous demande de tourner de plus en plus et plus rapidement, ce qui engendre un gaspillage de temps et d’argent – et a une conséquence sur la qualité technique et artistique.
- Le numérique à l’origine vendu comme un gain d’efficacité et de liberté a dans les faits alourdi la charge de travail : plus de caméras, plus de matériel, plus d'improvisation, et le rapatriement partiel ou total sur le plateau des travaux de laboratoires.
On aboutit à une énorme production de rushes et, en conséquence, de travail et de coûts supplémentaires en post-Production. Voire de gaspillage, car les monteurs ne peuvent pas tout dérusher dans les temps impartis et finalement, tout un pan de plans tournés qui ne sont pas utilisés ont été tournés pour rien.
Revenant au texte du Communiqué et sur le fait que les équipes sont fatiguées, démotivées et ne se sentent plus valorisées, Pierre-Antoine Coutant lit alors quelques lignes de conclusion de l’étude sociologique menée sur les conditions de travail (Rapport CinéKlee) :
"La situation est telle que certains s’interrogent aujourd’hui sur l’éventualité de changer de carrière, alors que pour d’autres la décision est déjà prise. Renoncer, pour les techniciens du cinéma et de l’audiovisuel, à travailler dans l’univers dans lequel ils ont toujours rêvé d’évoluer, montre que la passion ne suffit plus aujourd’hui à assurer leur motivation. Un déséquilibre important en matière de santé au travail est perceptible et une bascule semble incontestablement s’opérer. Elle montre à quel point la nécessité de voir les conditions de travail évoluer devient impérieuse, de même que le danger que représenterait une dégradation encore plus importante de ces conditions pour le cinéma et l’audiovisuel français."
Au final, on s’accorde sur le constat que l’audiovisuel, jusqu’au cinéma, est devenu un secteur industriel comme les autres, un secteur en crise. Les anciens sont fatigués, souffrent de ne pas voir leur expérience reconnue. Les plus jeunes ne veulent plus faire ces métiers après quelques années d’exercice. Ne trouvera-t-on bientôt sur les plateaux que des débutants tout justes sortis d’école ?
Point de vue des productrices et producteurs
Les productrices et les producteurs se reconnaissent aussi dans ce constat de dégradation des conditions d’exercice de leur profession. Caroline Adrien : « La passion ne suffit plus ». Eux aussi évoquent surcharge de travail, pressions, charge mentale, difficultés financières, conséquences sur la vie de famille, inquiétude du lendemain. “Nous aussi on est fatigués, on n’en peut plus, on est en souffrance. Nous aussi on a moins d’argent.”
- Les diffuseurs les contraignent à un contexte de fragilité : les enveloppes globales des diffuseurs classiques n’ont pas suivi l’inflation pas plus que les salaires.
- Pour une fiction, avec les mêmes enveloppes qu’il y a 4 ou 5 ans, là où on prévoyait 25 jours de tournage pour un 90 minutes, on ne peut plus financer que 20 à 21 jours. Quant au CNC, il a baissé ses aides de 6%. Les producteurs qui ne produisent pas assez n’ont plus accès au soutien automatique.
- En documentaires, des cases dde financements sur le plan européen ont fermé et il y a peu de relais à l’international. Il n’y a plus de pré-achat. France 3 donne la meme somme depuis 8 ans pour produire un documentaire en région. Les diffuseurs et les distributeurs veulent voir les films finis avant de se décider à les acheter ou pas, ce qui n’offre aucune garantie au moment où le producteur s’engage dans la fabrication d’un film . Certes le documentaire a en partie été sauvé par l’augmentation du crédit d’impôt, mais de nombreuses petites sociétés de Production ont dû mettre la clé sous la porte et disparaître. (75 % des productions n’ont pas acces au crédit d’impot).
- D’après une étude USPA, il y a un déficit de financement en Documentaire de 20 %). Les financements complémentaires baissent aussi (Procirep-ANGOA, SACD…). Quant à la part de financements internationaux, en particulier à l’échelle européenne, elle est en baisse – et extrêmement concurrentielle, mettant la préférence sur les pays « à faible capacité de production », ce qui n’est pas le cas de la France.
- Les Producteurs Indépendants aujourd’hui présents se récrient quand Nicolas Le Gal indique le sentiment général des techniciens : nous sommes devenus une variable d’ajustement de ces financements en berne. Ils se récrient car il arrive de plus en plus fréquemment qu’en fin de budget (même à des tarifs bas, en Annexe 3 par exemple), ils renoncent à produire aucune marge, voire, à se payer eux-mêmes, quand ils ne perdent pas de l’argent.
- Par ailleurs, certains producteurs indiquent que depuis des années, ils fonctionnent souvent avec un sous-financement chronique d’environ 20%, compensés en sacrifiant ses 15% de « frais généraux » (coût de fonctionnement, location de locaux, etc), ce qui leur laisse encore 5% à rattraper ailleurs.
- Il y a en fait 440 Millions d’euros d’aides à la création par an. Et ce chiffre ne bouge pas depuis des années. Au moment des grèves de l’hiver dernier, les Syndicats de Producteurs se sont adressés aux décideurs (CNC, France Télévisions, TF1, Canal, etc…) en leur demandant d’accorder 1% de plus à ces 440 Millions. Ces derniers l’ont très mal pris, en haussant le ton, en leur disant que les producteurs étaient “hors sol”,et ont fermé la réunion en refusant de continuer à négocier. L’argument des chaînes est : “Si vous voulez que nous donnions plus à chaque film, la solution sera de produire moins de films”. Pas un euro d’augmentation de l’enveloppe global ne leur a été accordé, ce qui a été ressenti comme une grande violence par le SPI. À la remarque de Nicolas Le Gal sur l’annonce pourtant mise en avant par France Télévisions d’une augmentation de 101 à 105 millions d’euros d’investissement, les producteurs répondent que ce n’est une augmentation que de façade, car le chiffre finalement annoncé était celui réellement pratiqué depuis des années.
Or, le souhait des productrices et des producteurs présents, c’est bien évidemment de produire plus, de créer plus de films, de permettre une expression artistique plus diverse, et d’offrir plus de travail aux créateurs comme aux techniciens, en France comme dans les outremers. Pas de mettre les artistes et les techniciens au chômage.
Tout comme nous, leur métier est avant tout un métier de passion. Et ils souffrent d’avoir affaire à des diffuseurs qui tardent à se décider, qui refusent un projet sans explication, ou bien s’y engagent, mais au dernier moment, en les contraignant à des délais de livraison beaucoup trop courts. Les Chargés de Programmes ne connaissent pas le plateau et n’ont pas conscience de ce que leurs décisions de dernière minute engendrent comme complications dans la désorganisation du travail des scénaristes, et aussi des tournages.
Pour conclure et avancer
Nous tous, techniciens et producteurs, faisons donc ce même constat – sous-financement, salaires et marges en berne, charge mentale sans cesse accrue, épuisement physique.
Maintenant, pour y remédier, comment peut-on travailler ensemble ? Comment vivre décemment de nos métiers, et continuer à créer des films de qualité ?
Les membres du SPI nous indiquent qu’ils travaillent, avec les autres Syndicats de producteurs, dans les négociations entourant « l’avenant 17 » ajouté cet hiver à la suite des mouvements de grèves, à remettre en conformité la Convention Collective, non pas en la faisant exploser, mais en clarifiant les postes spécifiques et les « postes transversaux » d’un secteur à l’autre (Cinéma, Fiction audiovisuel, documentaire – en laissant pour leur part le flux de côté, qui ne concerne pas leurs adhérents). Pour cela, ils traitent plusieurs problèmes, dont l’amplitude des temps de travail, en y incluant les temps de déplacement. Ces questions-là sont, comme le veut la législation, débattues uniquement avec les syndicats.
Nous précisons que nous sommes en lien avec nos syndicats, mais que nous ne sommes pas des syndicats, nous ne nous substituons pas à eux. Nous sommes ici pour représenter nos associations respectives, ainsi que les autres associations signataires du communiqué, la plupart ayant regretté de ne pouvoir être présentes ce jour. Nous, ce que nous aimerions, c’est que, au moins, la Convention Collective soit respectée et appliquée, dans tous ses détails (règlement des heures supp, des temps de prépa, des temps de transport, des temps de back-up, etc, à quoi on pourrait ajouter la complétude des équipes, en prépa comme en post-production), ce qui est loin d’être toujours le cas.
Les membres du SPI sont d’ailleurs d’accord avec nous. Ils ont été très sensibles à notre insistance sur la dégradation des temps de prépa, entre autres. Et nous proposent de mettre ensemble en place une Charte de bonne conduite, un guide de bonnes pratiques qu’ils proposent ensuite de faire signer aux autres Syndicats de Producteurs et, pourquoi pas, aux diffuseurs.
D’un commun accord, nous proposons :
- Que nous, Associations de techniciens, nous listions les points à améliorer, les pratiques que nous considérons comme mauvaises, d’abord au sein de chaque association. Puis, de les mettre en commun. À nous de voir comment organiser cela au sein de l’Inter-Association.
Mais il faudrait identifier les mauvaises pratiques, tant en préparation qu’en tournage et en Post-Production, dans les deux domaines que sont la Fiction (TV et cinéma) d’une part, et le Documentaire d’autre part (en gardant en tête le problème de la migration des mauvaises pratiques généralisées depuis longtemps dans le magazine, donc, dans le flux, lequel ne concerne que les producteurs du SPECT, vers le documentaire dit « patrimonial »).
- Et que de son côté, le SPI prévoie d’organiser de prochaines réunions, avec nous, où le SPI inviterait aussi l’ADP (l’Association des Directeurs de Production) et l’ADPP (L’Association des Directeurs de Post-Production). Le SPI envisage aussi de mettre les diffuseurs dans la boucle.
Dans le but de mettre en commun les questions décisionnelles et de mettre en place un outil pour la Production. Et la Diffusion.
Une fois identifiées et listées ces mauvaises pratiques, le SPI et nous, associations de techniciens, prévoyons donc de nous revoir en Septembre ou en Octobre, pour décider ensemble les solutions relevant de la Convention Collective, et celles relevant d’une « Charte des Bonnes Pratiques » rédigée ensemble, que le SPI demanderait ensuite aux autres Syndicats de Producteurs d’approuver.
Cette réunion se clôture après 2 heures de discussions ininterrompues, d’écoutes respectives et d’attitudes respectueuses.
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