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Issue d’une volonté commune de professionnels de la post-production et du tournage, l’AFSI est d’abord née d’un désir : celui de se rencontrer, de se parler et d’échanger en instaurant un «dialogue transversal».
Dès l’origine, l’AFSI fédère l’ensemble des métiers du son à l’image car chacun, à son niveau, œuvre à la fabrication du même objet, tend vers le même objectif. Sans exclusivité, l’association se veut ouverte, diversifiée, sans à priori, ni hiérarchie, sur les domaines d’activités de chacun des métiers qu’elle regroupe.
L’AFSI permet de partager et d’échanger à propos de tous les aspects et toutes les pratiques du son. De l’esthétique à la technique, de l’ergonomie aux conditions de travail, de l’histoire à l’avenir, les inquiétudes, les progrès ou les espoirs, tout ce qui fait le quotidien de nos métiers intéresse l’association.
Ainsi, la question de la reconnaissance, de l’évolution et de la transmission de nos savoir-faire est au coeur des préoccupations de l’AFSI.
Forte du poids et de la diversité de ses membres, l’AFSI représente et défend les métiers du son. Qu’ils soient institutionnels (syndicats, CST, ARCEP, CNC), officiels (Pôle-Emploi, Audiens), associatifs (Inter-Association...), éducatifs (Louis Lumière, Fémis…), ou même fabricants, l’AFSI discute et échange avec de nombreux interlocuteurs.
S’appuyant sur un site internet, l’association organise de nombreuses activités et ateliers tout au long de l’année. Des projections, des débats, des conférences mais aussi des moments festifs rythment la vie de l’association.
L’AFSI fonctionne grâce aux cotisations de ses membres et de ses partenaires professionnels.
Chef opérateur du son, ingénieur du son, ingé son, mixeur, recorder, assistant son, OPS, perchman, perchiste, monteur son, les qualificatifs sont nombreux. Les métiers aussi !
Sous ces différents vocables se cache une grande diversité de tâches et de spécialités. Pour autant l’informatisation et la numérisation des supports, les conditions de l’emploi même, rendent les barrières de plus en plus poreuses, les outils de plus en plus versatiles.
Il n’est plus rare qu’un professionnel panache les postes de travail ou les domaines d’activités.
Les qualités demandées sont la polyvalence et la poly-compétence. Outre des connaissances techniques avérées et une sensibilité artistique, le professionnel du son doit aussi faire preuve de qualités humaines et relationnelles. Son travail est le fruit d’une expertise technique qu’il doit mettre à jour en permanence.
Mais afin de répondre au mieux à toute nouvelle demande artistique, il doit aussi pouvoir remettre en cause ses propres goûts, son savoir-faire ou ses habitudes. Quand on dit que «l’ingé son» parle peu, c’est normal, il vous écoute !
Généralement salarié sous le statut d'intermittent du spectacle, le professionnel du son peut aussi, dans certains secteurs d’activités, être employé de façon permanente.
En fonction de l’employeur, il dépendra de la convention collective nationale de la production cinématographique (étendue par la loi), de la convention collective nationale de la production audiovisuelle (signée par l’USPA et étendue par la loi), ou de la convention collective des entreprises techniques au service de la création et de l'événement (signée par la FICAM et étendue par la loi).
Ici comme ailleurs la pression économique est déterminante et bien qu’il s’agisse de métiers que l’on pratique avec passion, il faut admettre qu’il y a malheureusement un revers à la médaille.
Se pose alors de nombreuses questions qui ont trait à l'accessibilité aux métiers, à la transmission des savoirs, aux formations sur-abondantes et non qualifiantes, aux manques d'effectifs, à la difficile valorisation de l’expérience et souvent à l’accomplissement de carrières de plus en plus en dents de scie.
Ce sont les métiers de la prise de son qui s’effectuent conjointement à la prise de vue. C’est pourquoi on parle de son direct.
Seul, ou en équipe de deux à trois personnes, le chef opérateur du son est le responsable de la prise de son. Il enregistre et écoute au casque. Il intervient en fiction cinéma ou télé, documentaire, reportage, publicité, voire sur certaines émissions TV…
Il doit mettre en oeuvre et exploiter les moyens techniques nécessaires. Premier maillon de la chaîne, le chef opérateur du son s’assure de la faisabilité du travail demandé par le réalisateur ou la production, garantit la bonne qualité du son et de son exploitation possible en post-production. Enfin, il est responsable du choix de son ou ses assistants.
En fiction comme en documentaire, en équipe lourde comme en équipe réduite, le chef opérateur du son a toujours un rôle d’interface avec la réalisation. Au service de la mise en scène, il est en relation étroite avec les interprètes et les autres intervenants du film.
En fiction, le premier assistant son est le perchman. Contrairement à certaines idées reçues, son travail ne consiste pas uniquement à lever les bras en l’air. Avec des qualités pointues d’assistanat technique et de mise en œuvre, le perchman est réellement la prolongation physique et matérielle du chef opérateur du son. Il place le micro de la perche, à bon escient, au bon endroit, au bon moment. Ce poste requiert une formation technique complète et des aptitudes physiques certaines, pas nécessairement de force, une grande concentration et de la précision. Le perchman doit aussi avoir une parfaite connaissance des autres métiers du plateau, en particulier du cadre et de la lumière.
La généralisation des enregistreurs numériques multipistes portables et l’emploi de liaisons HF de plus en plus nombreuses ont diversifié les conditions de prise de son. Chaque tournage devient presque un champ d'expérimentation tant les possibilités sont aujourd’hui nombreuses et variées. Cette tendance est accentuée par l’usage de caméras de plus en plus diverses et multiples mais aussi par l’apparition d’émissions et de magazines télévisés à cheval entre fiction et documentaire.
Domaines d’emploi :
Les postes et appellations :
Le monteur son est chargé, en liaison intime avec la mise en scène, de reconstituer ou de créer l'univers sonore d'une oeuvre audiovisuelle. Pour cela il doit mettre en place, organiser et préparer l'ensemble des sources sonores pour le mixage.
Sur les projets les plus complexes, plusieurs monteurs son peuvent intervenir. Le travail se répartit alors en fonction du type de son : les directs, les effets, les ambiances, les musiques… Le poste de monteur son direct, ou monteur dialogue, a tendance à se généraliser.
Le montage son s’effectue via des logiciels sur ordinateur. L’informatisation permet de réaliser des tâches de plus en plus complexes autrefois réservées au mixage. De ce fait, le (ou les) monteur son assiste et peut intervenir dans le processus de mixage. Etant donné que la chronologie des étapes de post-production, autrefois très définie, n’existe plus aujourd’hui, le montage image ou le montage son peuvent continuer pendant le mixage !
Poste en voie de disparition, l’assistant monteur son, prépare et organise le travail du chef monteur son.
Domaines d’emploi
Lieux d’exercices
Les principaux outils
Les différents postes et appellations
Le mixeur a la responsabilité de la finalisation de la bande son. Il corrige et harmonise les différentes sources sonores. Il s’assure de la bonne qualité du mixage tant artistique que technique selon les désirs de la mise en scène et en accord avec les normes de diffusion audiovisuelle et/ou cinématographique. L’enregistrement des bruitages, de la post-synchronisation et parfois de la musique peut-être assuré par la même personne.
Sur les projets les plus complexes (long-métrage en particulier), le mixeur peut avoir un assistant. Le mixeur intervient sur toutes les œuvres non diffusées en direct : fictions, documentaires, mais aussi publicités, films institutionnels...
Le bruiteur crée les sons additionnels directement en relation avec l’image. On fait appel à lui en fiction mais également sur certains documentaires. C’est un métier à part, assimilé artiste comédien.
Le mixage concerne les œuvres originales mais aussi l’adaptation des œuvres étrangères (doublage). Le mixeur prépare aussi une version internationale (VI) destinée à l’adaptation de l’œuvre dans d’autres pays.
La post-synchronisation est la technique qui consiste à ré-enregistrer en synchronisme, dans la même langue et avec les mêmes acteurs, des enregistrements de son direct qui auraient été défectueux pour différentes raisons.
Cela nécessite une détection (écoute en auditorium pour déterminer les passages à refaire) puis une bande ryhmo (invention française) pour faire défiler le texte écrit en synchronisme avec l’image afin que chaque comédien puisse rejouer son texte. Ces enregistrements sont ensuite recalés par le montage son.
Domaines d’emploi
Lieux d’exercice
Les différents postes et appellations
On définit par «broadcast» les métiers de la télévision ou télédiffusion. Du reportage au magazine de terrain, de l’émission de jeu ou de variété en plateau à l’événement sportif ou culturel en car régie, il existe toute une palette variée de sources sonores et de conditions de prises de son qui nécessite des équipes plus ou moins importantes.
Sous la dénomination de broadcast sont regroupés des métiers qui sont liés à la fois à la prise de son et au mixage. Dans ce domaine, la frontière entre les deux est parfois ténue notamment du fait que la prise de son se fait souvent en direct ou dans les conditions du direct.
Sous la responsabilité d’un chef opérateur du son, l’équipe peut être assez nombreuse et se compose d’opérateur(s) du son et d’assistant(s) son. Réparti entre la régie et le plateau, chacun a une fonction bien particulière. Le travail commence par la mise en place du matériel et sa configuration. Ensuite, lors de l’enregistrement, il y a le contrôle des niveaux, le mélange des sources, la mise en place des micros et, si besoin est, la gestion de la sonorisation. Une autre particularité tient dans l’exploitation par l’équipe son des réseaux d’ordre nécessaires à l’ensemble du plateau et des autres corps de métiers.
L'assistant son est la personne de terrain totalement responsable de la gestion du plateau. Il intervient lors de l'installation des équipements, veille à son bon fonctionnement et réalise toutes les tâches que lui aura déléguées le chef opérateur.
L’enregistrement peut se faire soit sur les magnétoscopes vidéo soit sur des serveurs soit plus épisodiquement sur des stations de montage (de type Protools, Pyramix ou autre). Pour certains magazines ou émissions de télé-réalité, le matériel emprunte beaucoup à celui de la fiction.
En broadcast l’équipe son est en relation avec la réalisation, les autres corps de métiers du plateau, mais aussi avec les personnes récurrentes ou invitées liées à ce type de programmes : animateurs, journalistes, musiciens...
Domaines d’emploi
Les différents postes et appellations
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