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Pierre BEZARD
26 décembre 2022
Écoproduction : Compte-rendu réunion CST du 24/11/2022

Écoproduction : Compte-rendu réunion CST du 24/11/2022

Ce jour-là, la CST organisait dans ses locaux une réunion au sujet de l'éco production. Pauline Gil, éco-référente, était venue répondre aux questions des personnes présentes : de nombreux représentant.e.s d'associations (en réel ou en distanciel) et notamment de l'ADP, mais aussi de MAD, LSA ou l'AFC.

Ont suivi 3 heures d’échanges très intéressants, abordant divers sujets mais sans jamais partir en digression. Plusieurs grandes lignes s'en sont dégagées.

1) Le métier de Pauline

Pour elle, le métier d’éco-référent.e consiste à accompagner le film, de la pré-production à la post-production, pour réduire au maximum son impact carbone. Pauline, par exemple, demande à venir aux repérages, à participer au choix de la cantine, s’intéresse au traitement des déchets, à la consommation d’électricité, au type de matériel choisi pour la déco, la technique, aux moyens de transport utilisés par l’équipe… elle ne se prétend pas spécialiste dans chaque domaine mais tente de fédérer toute l’équipe, pour voir avec eux quels choix peuvent rendre le film plus respectueux de l’environnement.

À ce titre elle se considère comme plus proche du monde de la production, que de la régie à laquelle les productions ont souvent tendance à la rattacher. Elle va également accompagner toutes les initiatives grandes ou petites mises en place sur le film : tri sélectif, gourdes réutilisables, réduction des impressions papier, instauration d’options végétariennes à la cantine etc.

Elle tient un bilan quotidien des conditions de création du film dans un Calculateur Carbone très complet qui, in fine, permettra d’estimer la quantité de CO2 émise par le projet dans son ensemble.

2) L’éco-production, ça existe et ça marche

Il est possible de réduire l’impact carbone d’un film. Cela demande de l’argent mais surtout : de l’anticipation et de l’organisation. Ainsi paradoxalement, les grosses productions, qui auraient les moyens de mettre en place beaucoup d’initiatives, sont souvent celles où l’on cherche le maximum de flexibilité : où on choisira d'amener tout le matériel dans une farandole de camions même si très peu sera utilisé dans la journée au final ; où on n'osera pas refuser l’avion plutôt que le train pour les comédiens ; où on louera des voitures individuelles pour tout le monde plutôt que de mettre en place des navettes, etc.

3) Une lassitude devant les façons de faire actuelles

Les directeurs.trices de production présent.e.s à la réunion (quelle que soit leur sensibilité aux enjeux écologiques) ont pour point commun d’être, sinon partisan.e.s de l’écoproduction, du moins gêné.e.s par les façons de faire actuelles : par la débauche de décors, de camions, de groupes électrogènes, de clouds chargés de rushes, qu’ils voient sur de nombreux films. L’image des somptueux décors d’Astérix utilisés deux jours pour finir dans des bennes à Bry-sur-Marne est souvent revenue dans les discussions. Toutefois, les dir prod sont souvent un peu démuni.e.s face aux problèmes : par manque de formation, de connaissances précises, d’interlocuteurs.trices dans l’équipe. Il y a encore très peu d’éco-référent.e.s en France, et il est souvent difficile de défendre ce poste auprès de la production.

4) Les annonces du CNC

Le CNC prévoit pour 2024 une éco-conditionnalité des aides, autrement dit les films, à cette date, devront justifier du respect de certaines règles environnementales pour obtenir des financements. Cela est vu par les dir prod à la fois comme un mur (mauvaise com, pas de mode d’emploi du CNC pour expliquer aux films comment faire) et en même temps comme un moyen efficace d'enclencher de réels changements. Il semblerait que les producteurs.trices soient très inquiet.e.s de ces mesures. Étonnamment, ces dernières ont été évoquées pour la première fois en 2021 par le CNC, mais la plupart des dir prod les ont découvertes cet automne. Il faut noter par ailleurs que l'obligation pour les films de réaliser un bilan carbone sera mis en place dès 2023 par le CNC, sur le modèle de ce qui se fait déjà en Angleterre par exemple.

Un parallèle de ces mesures est fait avec le Covid : les productions prétextent souvent un manque de moyens pour refuser la mise en place de changements, mais quand la pandémie est venue, elles ont su trouver des fonds pour des référent.e.s covid, des masques pour tout le monde, etc. Et on a pu modifier des scenarii (des fêtes en intérieur devenant des pique-niques en extérieur pour respecter la distanciation) pour qu’on puisse continuer à faire des films… Donc les décisions du CNC pourraient enclencher une transformation du secteur ??

5) Une filière à repenser dans son ensemble

C'est indispensable si on veut réellement verdir le cinéma. Il faut aussi remettre en question nos façons de faire. 3 exemples :

-la déco : c’est l’un des postes les plus polluants du film. Or les décorateurs ont beaucoup réfléchi à des solutions, seulement ils ne peuvent pas toujours les appliquer. Par exemple, dans les années 90 ont réutilisait les feuilles de décor. Aujourd’hui, cette filière a disparu. Des ressourceries, basées sur des initiatives personnelles, tentent de récupérer des décors (voir ici), que l’on peut louer puis rendre. Mais cela implique après le tournage d’enlever les clous, de nettoyer les panneaux… La production est-elle prête à payer un décorateur pour ce travail quand il suffirait de tout jeter ?

-la gestion des clouds : le numérique est devenu un peu incontrôlable. Au nom du confort de tournage, on tourne des rushes de qualité toujours plus haute, que l’on veut mettre systématiquement à disposition de tout le monde. Et on tourne de plus en plus, avec de plus en plus de caméras ! Pascal Metge (ADP) cite un tournage en pellicule sur lequel il a travaillé, avec une réalisatrice habituée au numérique : elle consommait une quantité de pellicule telle que cela a entraîné des dépassements de budget.

-la limitation du nombre de camions : connaître précisément le matériel dont on aura besoin sur un décor permet de rationaliser son transport. Mais les réalisateurs.trices ont pris l’habitude de tout avoir sous la main, et leur réponse à Pauline en prépa est souvent : «ce dont j’aurai besoin en éclairage et en machinerie? Je ne sais pas, prenons tout, je verrai sur place». Arrivent ainsi plusieurs camions surchargés alors qu’au final, la scène sera tournée à l’épaule avec 2 Skypanels…

6) L’éco-production ne peut pas se faire contre les équipes

Elle ne peut notamment pas se faire contre la volonté de la production, du.de la réalisateur.trice, ou des acteurs.trices, qui donnent le ton de l’ambiance du projet. Un.e directeur.trice de production surmotivé.e, même s’il.elle obtient un.e éco-référent.e, ne pourra rien mettre en place si la production traîne les pieds, et si réalisateur.trice et acteurs.trices ne prennent pas leur gourde réutilisable, snobent les «journées végétariennes» à la cantine, prennent la voiture quand les transports en commun sont recommandés à l’équipe, etc… alors très vite l’équipe technique suivra le même mouvement. À l’inverse, Pauline estime que si tous les chefs de poste sont formés aux écogestes sur un plateau (par exemple avec la formation d’Écoprod), il n’y aurait même plus besoin d’écoréférent.e.s.

L’association ARTS (association des techniciens du Sud-Est) songe d’ailleurs à un label «Technicien.ne ayant suivi la formation Écoprod» que les productions pourraient prendre en compte pour constituer une équipe sur un film écoproduit.

Autres sujets abordés en vrac :

-Une remarque pertinente d’un des dir prod présents : on dit que l’éco-production c’est bien mais que ça gêne la flexibilité et génère des coûts, mais il faudrait avoir la logique inverse : la planète est en surchauffe ! Les métaux atteindront bientôt leur point d’épuisement (2030 estimé pour le chrome et le zinc, très employés dans nos outils). Si le cinéma ne s’adapte pas maintenant de son plein gré, pourra-t-on encore faire des films dans 20 ans ? Ou est-ce que le gouvernement, s’il désire limiter l’impact carbone du pays, prendra les choses en main et dira : «vous n’êtes pas un secteur essentiel, alors on vous donne un petit quota carbone pour tout le secteur, à vous de vous le partager !». Car là on ne saura pas faire…

- Pascal Metge a parlé de la commission Environnement de l’AFSI et a vanté nos fiches !

- La question de la pollution numérique a été évoquée : Pauline enquête sur les clouds utilisés et conseille éventuellement des concurrents qui font des efforts (mais : pas facile d’avoir les infos !). Elle insiste auprès des prods sur le poids des envois d’emails (limiter les GIFS et vidéos et les envois à des destinataires inutiles par exemple). Les flux d’emails restent cependant très compliqués à contrôler et à réguler.

- À l’Étranger : des initiatives sont en avance sur la France (calculateur carbone obligatoire depuis longtemps sur les projets de la BBC, nombreuses initiatives en Allemagne) mais aucune industrie du cinéma / audiovisuel n’a encore opéré sa transition écologique. Nous n’avons pas vraiment d’exemple à suivre pour nous faciliter la tâche, qui est titanesque.

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