L’école nationale Louis Lumière en crise
À propos de la crise à l’école nationale Louis Lumière, illustrée notamment à travers des AG, appel à pétition, droits de réponse et articles de presse, l’Afsi cherche à comprendre ce qui se passe et comment la situation a pu arriver à de telles crispations.
Loin de nous l’idée et encore moins le désir d’intervenir dans la gestion de l’école ou encore de prendre parti dans des querelles de personnes.
Cependant les élèves de Louis Lumière sont pour une partie d’entre eux nos futurs collègues, voire nos remplaçants et de nombreux membres de notre association ont été formés dans cette école. Dès lors ils nous apparaît légitime de s’inquiéter de la pérennité d’une formation d’excellence qui montre chaque jour sa pertinence technique et artistique.
À notre interrogation sur le pilotage politique éventuel dicté par de pures contingences économiques le directeur de l’école nous répond qu' « il n'y a aucune volonté de notre tutelle de réduire les moyens de l'école, il y a seulement la volonté de mettre fin à une anomalie en termes de loyer. »
Bien que sous tutelle différente, la même interrogation s’est faite pour l’autre école publique de référence, la Femis pour ne pas la nommer, qui coûterait trop cher dans l’esprit de nos politiques.
Malheureusement dans d’autres crises, comme dans celle de l’hôpital par exemple, ces mêmes politiques s’étonnent toujours des conséquences des choix budgétaires qu’ils ont eux mêmes validés.
Dès lors comment ne pas s’interroger sur la cohérence et les conséquences de ce déménagement, pour le moment vers les anciens locaux de l’EICAR, qui par bien des aspects semble improvisé et guidé uniquement par des questions budgétaires alors qu’en même temps le plan « fabrique de l’image - France 2030 » a pour ambition de faire de notre pays un leader de l’audiovisuel et souligne dans l'appel à projet du CNC le besoin de formation.
On pourrait se rassurer en lisant dans la synthèse sur la formation professionnelle publiée par le CNC que les deux écoles publiques ENS-LL et ENS-Femis remplissent les meilleurs critères aussi bien sur la qualité de leurs enseignements que sur les coûts les plus abordables pour les étudiants. Mais alors, malgré les JO de 2024, pourquoi cette soudaine pression sur l’école ?
Ces incohérences n’aident pas à y voir plus clair tout comme elles n’aident pas à restaurer un climat de confiance.
Il nous semble inquiétant et contre-productif d’envisager les formations de nos métiers suivant le seul prisme de l’économie alors qu’elles doivent permettre l’excellence et un renouvellement des regards sur le monde qui nous entoure.
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